Piloter Concorde

Manœuvrer Concorde était un plaisir rare. Rare au regard du faible nombre d’avions exploités et à son domaine de vol extraverti. Ces prochaines pages sont écrites par des pilotes qui tentent, chacun à leur manière, de vous faire partager les émotions qu’ils ont ressenties dans cet extraordinaire cockpit. Piloter à la main du sol à Mach2, “on a des plaisirs simples !” dit l’un d’eux.

Email à mes copains par Daniel Costes. Souvenirs de vols hors ligne à Châteauroux au cours duquel Daniel découvre la bête dans une environnement météo adverse.

Mirage III vs Concorde par Pierre Grange. Un comparatif osé entre 2 machines incomparables.

New-York Paris aux commandes de Concorde par Pierre Grange. De la fameuse procédure anti-bruit au décollage de JFK, jusqu’à l’approche décélérée à CDG, en passant par le “cheesecake Kennedy” tout ce qui faisait le bonheur de piloter Concorde.

Pédagogie de l’atterrissage Concorde par Mike Riley. Où l’aérodynamique du delta en effet de sol est expliqué simplement et permet de comprendre pourquoi poser correctement Concorde n’était jamais gagné.

L’atterrissage Concorde … un grand moment par Pierre Grange. Concorde débute sa descente aux environs de 60 milles pieds (18 milles mètres) et ce sont certainement les derniers 50 pieds (15 mètres) les plus impressionnants. Comme le dit Mike Riley, “its a stick and rudder stuff”, (c’est une affaire de pilotage pied et manche).

Piloter Concorde par Pierre Dudal. Un article datant de 1976 et présentant la conduite de vol de Concorde avec une intention pédagogique.

L’approche décélérée. Lorsque le 19 octobre 1977, Jean Franchi pose le Sierra Bravo à Kennedy, il surprend tous les observateurs massés au seuil de la piste 04 gauche par son arrivée “à pas de loup”. Il s’agissait d’une approche décélérée, propre à Concorde, qui, pratiquée tout au long de la vie opérationnelle de l’avion, permettait de faire des arrivées peu bruyantes et économes en carburant.

She’s back ! Récit d’un lâcher en ligne sur Concorde par Daniel Costes. Pour un pilote de ligne, le lâcher en ligne est toujours un grand moment car c’est un aboutissement. Concorde ne fait pas exception car après un marathon de 4 mois, le terme de « lâcher » prend tout son sens. Daniel Costes nous parle de ses premiers New York et du choc ressenti devant l’affiche de British Airways : She’s back !

Il était une fois Concorde!

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