Le pari d’Alberto

Sur un de mes derniers vols à destination de Rio, une panne à Dakar a duré près de cinq heures, j’ai dû accepter de parier avec des passagers sur l’heure de départ. C’était un pari osé, pris sur mon argent personnel (50 Francs par personne). Par chance, je l’ai gagné mais je n’ai pas accepté cet argent en demandant aux passagers parieurs de l’envoyer aux œuvres sociales d’Air France. L’un d’eux, M. Malissard, a doublé son pari ; je vous joins d’ailleurs copie de sa lettre, envoyée à M. Giraudet, à cette occasion :

Albert Leblanc