Alain Brodin

Diplômé de l’institut d’Etudes Politiques de Paris et d’une Maîtrise d’Anglais et de langues Scandinaves, il entre au siège de Sud Aviation à Paris en 1967 au Département des Négociations Internationales en tant que négociateur de contrats. Il intègre rapidement la « Concorde Joint Sales Organization » constituée de personnes d’Aérospatiale et de British Aircraft Corporation. Il y est plus particulièrement chargé de mettre au point les contrats de vente destinés à Air France et aux 14 compagnies aériennes ayant alors signé des contrats d’option.

En 1971-72, il est très impliqué dans la négociation du contrat définitif avec Air France (qui traîne les pieds) et de façon (presque secrète alors) avec la CAAC (Autorité Chinoise de l’Aviation Civile) qui veut signer un contrat pour 3 avions Concorde (ce qui fut fait le 24 juillet 1972, quelques jours avant Air France, au grand dam de Georges.Pompidou !).

Après la signature des contrats avec AF et BA en juillet 1972, il devient « Concorde Contracts Director » du côté Aérospatiale et participe de 1972 à 1976 à de nombreuses missions commerciales auprès des Compagnies ayant des options (Japan Air Lines, MEA notamment) ou dans le cadre des grandes campagnes d’essais en vol et de vols d’endurance.

Il vit « douloureusement » la désaffection progressive de ces Compagnies pour cet avion, pour les raisons multiples qui sont bien comprises par les spécialistes (rayon d’action insuffisant, économie, choc pétrolier, bang sonique etc.), tout en essayant de les maintenir dans le système.

Après Concorde, il évolue au sein d’Aérospatiale puis de 79 à 2001 il est lié au lancement du programme ATR puis à sa montée en puissance. Il devient Senior vice-président Sales & Marketing d’ATR puis vice-président Aeronautics à EADS Toulouse, en charge de stratégie commerciale pour ATR, SOCATA et SOGERMA jusqu’à son départ en retraite fin 2005.